Un haïku
Une fois n'est pas coutume, mais aujourd'hui je vais publier une petite bêtise sans intérêt.
J'habite à proximité du Mont Hiei, à Kyôto et, subissant un hiver historiquement rigoureux qui commence sérieusement à me porter sur le système, c'est en voyant la neige sur cette montagne que je me suis senti l'âme d'un poète, moi qui n'ai qu'un intérêt très limité pour la poésie au grand damne de la classe lettreuse à laquelle j'appartiens.
C'est un haïku, donc un poème en vers de mirliton (définition même du haïku, poésie "vulgaire" et "populaire") de 5-7-5 pieds qui doit obligatoirement parler de la saison en cours (ou évoquer une saison précise). Les rimes ne sont pas nécessaires. Voilà. Accrochez-vous, c'est du mauvais. Vraiment, vraiment beaucoup.
Profond, n'est-ce pas?
J'habite à proximité du Mont Hiei, à Kyôto et, subissant un hiver historiquement rigoureux qui commence sérieusement à me porter sur le système, c'est en voyant la neige sur cette montagne que je me suis senti l'âme d'un poète, moi qui n'ai qu'un intérêt très limité pour la poésie au grand damne de la classe lettreuse à laquelle j'appartiens.
C'est un haïku, donc un poème en vers de mirliton (définition même du haïku, poésie "vulgaire" et "populaire") de 5-7-5 pieds qui doit obligatoirement parler de la saison en cours (ou évoquer une saison précise). Les rimes ne sont pas nécessaires. Voilà. Accrochez-vous, c'est du mauvais. Vraiment, vraiment beaucoup.
Le Hiei est blanc
Le ciel cristal et argent Comme on se les gèle
Profond, n'est-ce pas?